The Lady Eve

 

Un film de Preston Sturges

 

Avec Henry Fonda, Barbara Stanwyck, Charles Coburn, Eugene Pallette

 

 

Preston Sturges est décédé en 1959. Cela fait presque cinquante ans. Pourtant, plusieurs de ses films sont entrés au panthéon du cinéma, symbolisant les prémisses de l’âge d’or de la comédie américaine.

 

En découvrant The Lady Eve, troisième film du cinéaste, on ne peut que penser à cette atmosphère légère des comédies de Wilder ou encore Lubitsch.

 

The Lady Eve raconte la rencontre entre Charles Pike, scientifique rentrant d’un long séjour en Amazonie, et d’une jeune femme Jean Harrington, spécialiste avec son père et un de leur ami de l’arnaque en tout genre. Rencontre pas tout à fait fortuite puisque le jeune homme se trouve être le fils d’un riche industriel.

 

Très vite la rencontre pour l’arnaque vire à l’idylle entre les deux jeunes gens, jusqu’à ce que Charles ne découvre le pot aux roses et ne décide de plus avoir de contacts avec Jean. Vexée, celle-ci décide alors de se venger.

 

Sur un scénario relativement simple mais très efficace, Sturges bâtit un film léger, enlevé, charmant, dépaysant. Le film doit beaucoup à ses comédiens : Barbara Stanwyck est magnifique dans ce double rôle. Séductrice, à la fois sincère et joueuse, elle illumine l’écran de sa présence et de son jeu. A ses côtés, Henry Fonda incarne Charles Pike, un mélange de maladresse et de tendresse, attachant et très drôle. A noter également la présence de Charles Coburn, grand comédien américain, lauréat notamment de l’Oscar du meilleur second rôle pour The More the Merrier, de Georges Stevens (1943).

 

Sturges filme avec dynamisme, joue avec le comique de situation - la scène de la réception est un délice – et met en valeur ses comédiens en leur offrant des dialogues savoureux et percutant.

 

The Lady Eve est un film peu connu mais qui mérite le coup d’œil !

 

A découvrir !

 

Arnaud Meunier

30/10/2005